Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais des répliques de ce véhicule dans toutes les tailles, mais pour l’heure, je me contente d’une collection au format 1:64 par Matchbox.
Précision : je ne fais pas partie de ces collectionneurs qui gardent leur goodies dans le packaging d’origine. Je sais, certains vont hurler, mais je m’en fous que mon “jouet” coûte 2 euros aujourd’hui mais en coûtera 30 dans 20 ans. Je ne fais pas ça pour ce que ça peut coûter mais pour le plaisir que cela me procure. Alors, oui, je l’ai déballée.
Ce véhicule, c’est le Ford Explorer 1993. SUV emblématique de Jurassic Park, puisqu’il s’agit, dans le film, d’une version électrique et autonome. Ainsi, Jurassic Park n’était pas seulement en avance sur des questions de génétique mais aussi sur la question des véhicules autonomes. Pour ainsi dire, Jurassic Park était un film de science fiction, il est pratiquement devenu un film d’anticipation, 25 ans après sa sortie.
Mais revenons-en plus précisément à ce Ford Explorer. Il est flanqué du numéro 05, qui correspond au véhicule dans lequel prennent place Ellie Sattler, Alan Grant et Ian Malcom, jusqu’à ce qu’Ellie les laissent continuer leur route pour s’occuper d’un Triceratops malade. Le deuxième véhicule, le numéro 04, est alors occupé par Tim et Alex, les petits-enfants de John Hammond, et l’avocat de ce dernier, Donald Gennaro. Plus tard, les deux voitures se retrouvent bloquées devant l’enclos du Tyrannosaurus rex, et la numéro 04 est expulsée de la route par le théropode. L’autre voiture, celle représentée ici, alors occupée par Ian Malcom et Alan Grant, est préservée. On notera que cette voiture immatriculée 04 fait également partie de la collection dans une représentation écrasée, à placer sur le toit pour recréer la scène mémorable de la fuite du T. rex.
Techniquement, cette MB1128 est une représentation plus ou moins fidèle du véhicule utilisé dans le film, à quelques exceptions près : l’arrière est quelque peu désertique par exemple, alors qu’il est censé y avoir des protections sur les phares arrières, le logo de Ford Explorer, la peinture rouge qui descend du toit, les enjoliveurs, etc. Quitte à pinailler, notons aussi que le tableau de bord n’évoque pas vraiment celui de Jurassic Park, mais franchement, sur une réplique de ces dimensions, ne cherchons pas la petite bête.
Un ajout capital à ma nouvelle collection dont je suis pleinement satisfait, surtout par rapport au prix dérisoire qu’il a coûté : merci à la sortie de Dominion pour ça, puisque ce modèle de 2017 est relancé tel quel, dans un packaging redécoré aux couleurs du dernier film de la trilogie Jurassic World.