Dilophosaurus

Acheté pour mon anniversaire en même temps que l'Ankylosaurus et le Tyrannosaurus rex, le Dilophosaurus fait partie de la gamme des dinosaures Schleich de taille moyenne, vendus à un prix de 12.99€ à l'écriture de ces lignes. Les figurines de plus petite taille (dont l'Ankylosaurus) sont vendues à 9.99€, et les grandes figurines (comme le T. rex ou le Brachiosaurus) à 19.99€. Cependant, qualitativement, rien ne distingue ces gammes de figurines. La qualité est constante et excellente.

En outre, comme d'autres carnivores, ce Dilophosaurus est doté d'une mâchoire articulée permettant d'apprécier le soin accordé à l'intérieur de la gueule du dinosaure, qui bénéficie manifestement de la même attention que le reste du corps.

Il est à noter, même si cela semble évident, que les échelles ne sont pas (ne peuvent pas) être respectées¹ : ce Dilophosaurus semble très grand par rapport à mon Brachiosaurus. Si les échelles étaient respectées, et si la taille de référence était celle du Brachiosaurus, il faudrait que le Dilophosaurus puisse largement passer sous le sauropode. Inversement, la figurine du Brachiosaurus devrait être beaucoup plus grande si l'on prenait pour référence la taille du Dilophosaurus... Cet irrespect des échelles de tailles fera sans doute grincer des dents les plus psychorigides, mais ce n'est pas du tout mon cas.

En vérité, mon seul regret concernant cette figurine, c'est l'absence de collerette, pour la première fois dépeinte dans le film Jurassic Park et reprise dans La Colo du Crétacé et dans le jeu Jurassic World: Evolution. Il est toutefois crucial de préciser ici que, du point de vue scientifique, il n'existe aucune preuve que Dilophosaurus ait été pourvu d'une telle membrane au niveau du cou² (d'ailleurs, dans le roman de Michael Crichton, il n'en possède pas). Mon fanatisme pour Jurassic Park déplore cette absence, mais ma raison salue l'exactitude scientifique - selon nos connaissances actuelles - embrassée par Schleich. Finalement, merci à eux de ne pas avoir succombé aux sirènes de la culture cinématographique, bien que celle-ci ait fait appel aux plus grands paléontologues (Jack Horner).