En voyant cette figurine isolée dans le magasin de jouets, sachant qu'elle représente un juvénile, je me posais la question de la pertinence de son acquisition. En réalité, elle est indispensable, parce qu'elle raconte une histoire.
De couleurs similaires au Tyrannosaurus rex "original" de Schleich, on pourrait y voir un lien de parenté. Un lien d'autant plus fort qu'en observant ces animaux, on peut constater que les attitudes de ces figurines, y compris leurs regards, sont celles d'un parent et de son enfant. Désolé de devenir fleur bleue, mais j'y vois de l'amour, comme si Schleich les avait conçus l'un pour l'autre, avec ce lien familial en tête.
Et ça donne tout de suite une autre dimension au(x) T. rex adultes de la collection. De simples éditions spéciales pour faire vendre, on passe à des individus avec leurs propres personnalités mais rassemblés au sein de la cohérence familiale. C'est en presque poétique, ou pédant selon ce qu'on en pense...
Personnellement, je m'accroche totalement à cette idée. Pour rappel, c'est dans The Lost World que Sarah Harding, petite-amie de Ian Malcom, explore pour la première fois le comportement des dinosaures, et notamment le lien parental chez le T. rex.
Évidemment, la figurine elle-même est exemplaire dans sa conception : du moulage jusqu'aux peintures, rien n'est à jeter dans ce modèle de taille moyenne. Malgré sa taille et sa bipédie, et sans l'aide de sa queue, ce T. rex juvénile est parfaitement stable.
Je me posais la question de la pertinence de son acquisition. Mais ça, c'était avant...